SURF CONTEST AND SK8 CLUB SESSION

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Je suis content de remporter encore cette année le Championnat du Morbihan. Et même si ce n’est que la compet du quartier le niveau monte un peu plus chaque année. En 10 ans de participation je détiens donc 6 titres de Champion, deux 3ème place, une 2ème place et une année sans championnat (y’avait une french cup à la même date). Je ne sais pas pourquoi mais je suis toujours motivé pour gagner sur  mon home spot !

Désolé pour le cadrage et le timing très amateur des photos prises par Juju du club (Il faut bien commencer un jour !)

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Et puis le mercredi suivant on s’est rendu au Hangar (le big skatepark de Nantes) mon collègue Loss et nos petits skateurs de la section Skate WSA pour une petite sortie de fin d’année. Y’a eu de la sueur et quelques bonnes tôles !!!

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UN CHAMPIONNAT DE FRANCE MASTERS LEGENDAIRE !

C'est le club de St-Girons dans les Landes qui nous a accueilli pour cette édition 2010 des Championnats de France Masters. Son président Gilles Darqué est déjà une bonne légende à lui tout seul. Bon surfeur compétiteur de la fin des 80's, coach par le passé de Miky Picon et Patrick Beven entre autres, team manager Europe de Rip Curl et représentant de la marque aux quatres coins de France depuis une bonne décennie et speaker émérite de l'ASP europe pendant des années, ce personnage a fait vivre une remise des prix des plus divertissante. Incollable sur l'histoire du surf Français, il a toujours une anecdote dans son sac pour amuser la galerie. Un régal de l'écouter au micro, de quoi bien démarrer la soirée !

De bonnes vagues et un très bon niveau cette année avec des gars en Seniors Mens (28-35 ans) comme Boris le Texier qu’on ne présente plus même si les plus jeunes ne le connaissent peut-être pas (révisez vos classiques et la collection vidéo The Search). Mais il ne réussira pas à gagner face à un Mathieu Cerramon très en forme de jour comme de nuit ! Steeve Seilly multiple vainqueur d’étape de Coupe de France prend la 3ème place devant Tom Joncour 4ème encore une fois auteur de quelques bons airs et autres manoeuvres innovantes. En Masters (35-40ans), les deux kinés, Olivier Salvaire et Xabi Lafitte se disputeront la première place et l'affrontement tournera à l'avantage du multiple Champion de France et d'Europe monsieur Salvaire. En Grand Masters (40-45), Stéphane Jambou s'impose alors qu’en Kahaunas c'est le français de Jaws Michel Larronde qui l'emporte.

Etaient également présents sur cette compétition : l'artiste Rémi Bertoche, les shapers Joao de Sonis, Fifi Chevalier, Eric Rougé, Sammy Sansoubes, le tube rider capbretonnais Arnaud Darrigade, le boss Lightning Bolt Europe et charger Nicolas Pinot, le juge ASP Thierry Vidal, Olivier Nagouas premier français sur le World Tour dans les eighties,  le local angloye Thierry Leroy (frére de Xavier et j’en oublie? bref de la culture surf en pleine ébullition !!! 

Pour ma part, après avoir remporté mon premier heat à 5 dans l'eau en surfant plutôt bien devant Manu Petrau et Nicolas Portugais, je me suis retrouvé dans un tiers de finale avec Mathieu Cerramon de Biarritz (futur vainqueur), notre célébre breton de la Torche La Jonkette ainsi que le Vice-champion d'Europe Senior Mens 2009 Glenn Le Toquin de La Salie à Biscarosse. Je finis 3ème de cette série en surfant de bonnes longues droites. Thomas remporte cette série relevée en mettant la barre haute (sa meilleure série de la compète) et Mathieu auteur d'une très bonne vague me coiffe sur le poteau (0.9 d'avance). Glenn qui n'a pas démérité tombe sur une vague majeure et prend la quatrième place de la série.

Je me classe donc 7ème de ces Championnats de France dans la catégorie Senior mens. C'est mon bien que l'année dernière à Bidart (5ème) mais le niveau était encore un peu plus relevé cette année. De plus, j'ai préféré cette édition car on a surfé de bien meilleures vagues toute la journée. D'ailleurs, je n'ai pas  pris le temps d’assister aux finales, j'ai en effet préféré aller surfer un bon banc plus au nord avec Steph (Le basque) et Mich (Isaia). Une bonne gavade à trois pendant deux heures sur une bonne gauche longue et power !

La compétition a en ensuite laissé place à une bonne soirée avec les potes et en compagnie des légendes. Puis départ de St-Girons sous la pluie dimanche pour retrouver le soleil tropical de la Bretagne sud en soirée !

Vivement l'année prochaine !

IT’S TIME TO LEARN

 

Personnellement j'ai bien aimé le côté underground, fun et authentique d'apprendre le surf comme le skate entre copains de la manière la plus informelle et sauvage qui soit sans lieux ni horaires définis à une époque (1994) où on était pas encore très nombreux à l'eau en Bretagne. On vivait dans un microcosme fasciné par la session de la veille et celle du lendemain avec des prévisions toujours très incertaines. Ca me changeait un peu des autres sports où je ressentais trop les contraintes ! Je ne regrette rien, au contraire c’est devenu pour moi un véritable mode de vie.

Mais on vient de traverser une décennie bien différente où l'on a vu l'explosion du nombre de pratiquants et des écoles de surf sur tout le littoral français et il faut donc vivre avec son temps et s'adapter quitte à se lever tôt. Autre fait marquant, rien que sur Guidel-Plages, on initie toutes sortes de publics en plus du fonctionnement club où on accueille enfants, ados, adultes, et jeunes compétiteurs : section surf du collège Guidel, étudiants de l'UBS, écoles primaires, ? sans compter les différentes associations sportives surf de plusieurs établissements scolaires qui passent chaque semaine dans les locaux du club. Aujourd'hui tout le monde fait du surf ou a essayé au moins une fois ou au minimum connaît quelqu'un qui surfe, incroyable mais vrai !

Avec l'arrivée des beaux jours, (hé oui enfin ! ) et des petites houles estivales, ils seront encore nombreux cette année à s'essayer au plaisir de la glisse. Quoi de plus normal que d'être attiré par l'océan et les vagues et cela quoi qu'en disent certains puristes pas toujours les plus open minded qui voudraient se les garder pour eux tout seul ?

Par ailleurs, il est vrai que de s'initier au surf demande la plus grande humilité envers l'océan et les autres. Il faut y aller step by step et pas hésiter à s'informer auprès des plus aguerris voir même prendre quelques cours pour acquérir les rudiments afin de se faire plaisir en toute sécurité. Etant moi-même prof de surf, ça m'intéresse d'instruire les plus démunis en informations techniques sur le matériel car c'est toujours mieux d'être bien chaussé, ou sur les techniques à acquérir pour surfer.

Ci-dessous je vous fait part de quelques petites notions de volume afin de ne pas associer systématiquement la stabilité et la flottabilité d'une planche à sa longueur? En effet, trop souvent le surfeur débutant ou débrouillé assimile la longueur de la planche à son niveau de difficulté et ignore à peu près tous les autres paramètres. La gamme de la marque Bic largement répandue y est à mon avis pour quelque chose. En effet, les élèves repèrent leur évolution en fonction de leur capacité à surfer en 8'4'', 7'9'', 7'3'', 6'7'', ? Mais ils oublient que ces différents supports ont également des outlines et des volumes bien différents. Et vous conviendrez que de surfer un gun de 8' par 18'' et 2''1/4 taillé pour le gros est bien plus difficile et inadapté pour surfer des vagues d'un mètre qu'un rétro fish ou un egg de 21'' de large et 2''5/8 qui sera pour le coup bien plus abordable d'utilisation.

C'est ainsi le discours que l'on tient régulièrement à nos élèves qui veulent investir dans une planche et qui ont pour seule représentation sa longueur en ignorant presque tout de sa stabilité : largueur, largueur avant, volume des rails, rocker… La stabilité ne réside pas que dans la longueur de la planche. Chose vraie par ailleurs, plus une planche est courte plus son démarrage dans la vague est généralement rapide et brutal donc difficile pour quelqu'un encore trop lent lors du redressement sur la planche au take-off. Mais une fois que le surfeur arrive à un niveau débrouillé (suivre l'épaule de la vague) et afin que le départ ne soit pas trop tardif et au plus creux de la vague, il faut donc privilégier une planche relativement large et épaisse en forme de egg par exemple aux alentours des 6'6'' ? 6'8''. Et à ce niveau débrouillé vous serez moins dangereux, moins encombré et encombrant pour les autres avec ce genre d'engin qu'avec un longboard par exemple.

A un niveau de perfectionnement avancé (je brûle les étapes !), attention également à ne pas vouloir surfer trop court au risque de développer un surf trop à plat, en pivot autour de l'axe vertical de la planche au détriment de trajectoires sur les rails par l'utilisation des axes longitudinal et transversal de la planche. Une planche plus courte est plus vive et maniable mais cela peut donc limiter l'apprentissage du surf rail to rail indispensable dans les vagues consistantes. Car plus tard, une fois que la capacité du surfeur à générer de la vitesse sera acquise, il  devra ensuite apprendre à réaliser des « top turn » et autres « carve » et « cut-back » en utilisant le plus d'espace possible sur la vague tout en respectant le rythme imposé par cette même vague (parties creuses et rapides, creuses et lentes, parties molles et lentes, fermeture de la vague, ?)

Y'a trop de chose à dire je m'arrête là pour aujourd'hui !

Publier ce genre d'article me gêne un peu car il y a tant à dire sur la technique que ce que l'on écrit est forcément restrictif. Mais bon ça peut donner quelques indices à certains ? Et pour ceux qui veulent en savoir plus, le coach réunionnais Christophe Mulquin, éminemment reconnu, vient de publier son livre « Surf Technik, Techniques avancées et manoeuvres » (à la FNAC)

 

Soyez observateur (fréquentation des spots, vagues, courants, vents, marées, rochers, ?), informez vous sur les règles de sécurité et de priorité, sur le site de la FFS par exemple où auprès d'un ami qui surfe déjà, et quand un surfeur plus expérimenté s'adresse à vous à propos d'une erreur que vous êtes en train de faire, s'il est courtois, faites profil bas?

Spéciale dédicace à tous nos élèves de l'école de surf, du centre de perfectionnement et du centre de compétition de la WSA !

www.surfingfrance.com, le site de la Fédération Française de Surf

www.surf-prevention.com, un site très bien fait sur la pratique du surf et ses dangers

DE BIEN JOLIS JOUETS !

P1010457.JPGLe quiver est au surfeur ce que le panel de voiles est au navigateur et au windsurfeur ou ce que sont les jeux de pneus pour le pilote de formule 1. Cet ensemble de planches permet ainsi de couvrir à peu près tous types de conditions de vagues et à partir d'un certain niveau cela devient essentiel. De la barque moderne ou porte rétro pour petites vagues funny au gun taillé pour le gros en passant par mes régulières de tous les jours autour de 6'0'' ou  6'1'', j'essaie d'avoir à peu près tout ce qu'il faut sous la main pour sortir à chaque session la planche adéquate même si la board idéale n'existe pas. Et puis quand on envoie une board à réparer mieux vaut être prévoyant car c'est toujours agréable d'en avoir une sous le coude pour se mettre à l'eau ?

J'ai donc profiter de l’arrivée du printemps pour rafraîchir mon quiver de quelques nouvelles petites  bombes en remplacement de celles qui ont déjà bien vécues !

Les cotes des boards que je vous présente ci-dessous sont restrictives puisqu'une planche c'est aussi plus ou moins de rocker, un ou des concaves profonds ou inexistants, du vee assez rarement, des rails plus ou moins boxy ou pinchy, un deck plus ou moins dome ou flat, un edge plus ou moins marqué, un outline ventru ou tendu, un wide point plus ou moins avancé et j'en passe…  Ca peut donc faire un nombre incalculable de variantes de planches pour les mêmes cotes générales (longueur, largeur, épaisseur) Avec l'expérience et le nombre de boards qui lui passe sous les pieds chaque surfeur arrive  à trouver ce qui lui convient le mieux en fonction de ses intentions : un surf plus ou moins « old school » ou « new school »,  branché carving et/ou aérien, ? Comme tout le monde je tâtonne toujours mais y'a quand même une certaine harmonie dans ma petite boards list ! Je devrais peut-être encore étoffer tout ça dans le genre quattro ou single mais c'est vrai que je reviens toujours à des templates de shortboards performants assez classiques.

Parcourez le net pour voir le genre de quivers que surfent des gars comme les free surfeurs Dave Rastovitch, Machado, Dorian ou le chargeur JOB, King Kelly, Wardo, Dane Reynolds? Les contrastes sont parfois saisissants même si de grandes tendances se dégagent.

Rétro 6'0'' 21' 2''1/2   big swallow  

5'8''  18'3/8''   2''1/4   fang tail

5'11'' 18'5/16'' 2'’1/4  swallow tail

6'0''   18'1/4'' 2”1/4    rounded squash tail

6'0''   18'1/4'' 2”3/16  round tail

6'1''   18'1/4'' 2”3/16  round pin tail

6'3''   18'1/4'' 2'’3/16  round pin tail

6'6''   18'1/4'' 2'’1/4    round pin tail.

7'2''   18'1/4'' 2'’1/4    pin tail

Si vous le pouvez, changez le plus régulièrement possible (votre) ou vos planches, ça change vos appuis et vous apporte de nouvelles sensations sous les pieds, rien de tel pour progresser. En effet, chaque board peut vous aider à développer un élément technique de votre surf. Et puis en vieillissant une board en PU ça perd toujours un peu de réactivité, ça peut également lasser… C’est assez marrant aussi de laisser une bonne board au placard quelques temps puis de la ressortir. On retrouve alors des sensations que l’on a déjà enregistré en mémoire et on se retrouve alors très rapidement en bonne maîtrise de l’engin.

Alors vendez, achetez, empruntez et essayez autant de boards que vous pouvez !!!

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COACH MANU

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C'est devenu une évidence pour moi il y a déjà une bonne dizaine d'années : pour prévenir les blessures et être physiquement performant, un surfeur ne peut pas se contenter de surfer.  Pour s'assurer performance et longévité, il est nécessaire d'adopter une bonne hygiène de vie sans pour autant faire d'esbroufe car quelques entorses à un régime alimentaire sain et à une vie physique dynamique c'est parfois bon pour le moral !

Ce n'est donc qu'après des mois d'un entraînement régulier et adapté que j'ai constaté que mes déséquilibres musculaires et autres déplacements cervicaux issus d'une pratique intensive du surf avaient pratiquement disparus, merci Manu !

 C'est aussi une prise de conscience que j'avais commencé à effectuer au travers de mes études STAPS où j'ai été amené à côtoyer nombre de sportifs de haut niveau de toutes disciplines comme Faustine Merret médaillée des jeux d'Athènes en 2004 et bien d'autres. De plus, les enseignements en physiologie, biomécanique, psychologie et sociologie m'ont permis d'apprendre à apprendre, apprendre à entraîner et j'en ai bien entendu retiré quelques bénéfices personnels. Mais tout cela sans jamais me consacrer réellement à un entraînement programmé. Il faut dire que sans encadrement c'est très difficile de s'astreindre à un entraînement et il peut y avoir de grosses erreurs de préparation.  Puis, en 2004, j'ai rencontré « coach manu ! » grand windsurfeur devant l'éternel et surfeur à ces heures perdues. Le coach est BE métiers de la forme, BE 2ème degré Athlétisme, DU européen de préparation physique (Université de Lyon). Il a entraîné des figaristes (voile), des athlètes, des tennismens, des basketteurs et footeux, ? et c'est avec joie qu'il a planché de près sur notre sport favori et sur une préparation adaptée qui tient compte des efforts spécifiques et des contraintes corporelles liées au surf.  Ca fait donc bientôt 6 ans que, sous mon impulsion, nous sommes tout un groupe de surfeurs de la West Surf Association qui s'entraîne chaque semaine sous les directives de Monsieur Manu dans la salle aménagée du club.  Et après tous ces entraînements à nous faire transpirer, je me devais bien de lui faire cette petite dédicace !

Ci-dessous, Manu vous expose brièvement en quoi consiste une planification de l'entraînement adapté au surf, avec les différentes composantes de cycles dans lesquels on retrouve entre autres tous les types de contractions musculaires :

–         Concentrique : travail du muscle classique, utilisé comme base dans un premier temps et en explosif en fin de préparation pour développer des appuis plus dynamiques se rapprochant de l'activité de surf.

–         Excentrique : travail du muscle en frein qui prévient des blessures musculaires, développe la force et permet également dans le cadre d'une préparation à la compétition de reculer le pic de forme.

–         Isométrique : travail du muscle en « statique », dans la continuité du travail excentrique il développe également la force

–         Pliométrique : travail du muscle avec « bondissements » qui ajoute une notion de dynamisme à la force

Cette approche de l'entraînement se jumelle à un travail proprioceptif précédé d'un travail d'échauffements sur les muscles profonds (ceux que l'on ne voit pas?)et suivi d'étirements.

Le champion du monde 2007 et 2009, Mick Fanning, est un illustre amateur de Swiss Ball et de préparation physique. Et si vous avez suivi les lives des premières étapes du circuit mondial 2010, vous avez pu voir un Taj Burrow déterminé, plus que jamais décidé à l'emporter en fin de saison et toujours sous la garde rapprochée de son préparateur physique. En plus d'être une hygiène de vie et un véritable art de vivre, le Surf est un sport à part entière dans lequel on ne peut négliger ni le corps ni l'esprit pour être performant ou juste se sentir bien dans sa glisse, sans déséquilibres articulaires et musculaires. Le yoga est à ce titre un excellent complément pour une forme physique au top. L'été arrive, soyez sveltes et rappelez vous « no pain no gain ? » !!!

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FLAT …

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Après nos minis vagues du Brésil voici nos minis vagues bretonnes … Pas évident de surfer ces petites vagues avec ce vent  off-shore à décorner des boeufs, mais heureusement le banc de sable était de qualité. Il nous à donc offert quelques longues sections avec de petites pockets et épaules manoeuvrantes. Benoît n’est pas passé le meilleur jour je vous rassure mais il restait de quoi s’amuser. Pas de sa faute non plus, on peut pas toujours être dispo… Merci à lui pour les droits d’auteur !
Hé oui déjà trois semaines qu’on est de retour et pas une session à plus d’un mètre… Je prends mon mal en patience mais franchement le flat c’est usant nerveusement quand on est addicte de la vague ! Les prévisions annonce un swell correct pour le milieu de semaine prochaine. Selon l’expression consacrée, “l’espoir fait vivre” donc pas d’affolement et de fausse joie, “du calme les jeunes on verra bien”, mais c’est quand même une bonne nouvelle de pouvoir s’imaginer surfer de bonnes vagues dans quelques jours.
Je  m’étais dit en rentrant qu’on était presque aux beaux jours et que de voir la nuit tombée plus tard était un signe du réchauffement. Je me suis donc décidé à enlever les gants mais franchement c’est encore un peu juste.  En effet, si on observe les relevés de températures, l’eau est généralement la plus froide fin février début mars et avec ce flux de nord-est qu’on s’est tapé durant cette dernière quinzaine ça n’a pas arrangé les choses ! Heureusement ça devrait aller vite et on ne devrait pas trop tarder à surfer en 4/3 sans chaussons.
A plus dans l’eau !

MON PREMIER SURF TRIP

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4849                        Kristen Billon :  “Mais quelle idée ils ont de se trimballer tous ces foutus bagages !”                           3435                           KB: “La chaleur ça tabasse, une bonne sieste et ça repart …”

Vraiment top cette quinzaine au Brésil mais dommage que l'on ait pu surfer que de bien pauvres rougnes malgré l'existence de point breaks de qualité ? hauteur de genoux le plus souvent sur des beachbreaks ventés ou des petites pointes abritées de superbes falaises.

109              Petit reentrie en mode surfing du dimanche, Greg en mode carving the beach rougne …2426               On aura bien supper (C’est comme ça qu’on dit?) la pointe de Madeiro, vague bien longue et bien fun2827                En Bretagne les filles rêvent toute l’année de surfer en maillot dans de l’eau à 28°C, donc même avec de mini vagues ce fût un régal pour Claire et Céline !

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Un an et déjà le premier surf en mode luge pour Kristen !!!

 

Les brésiliens n'ont pu que confirmer qu'ils sont bien les meilleurs dans le petit surf. Explosivité, vitesse et surf acrobatique caractérisent leur approche de la vague. Un surf  parfois impressionnant inspiré de jeunes pro comme Gabriel Medina ou Jadson André qui défraient la chronique. Mais sur les spots du coin ça manque souvent de carving, de flow et de puissance à mon goût même si leur style de surf dépayse bien.  Et puis de toute façon vu les vagues difficile de juger…

L'ambiance avec les brésiliens est top hors de l'eau. C'est un peuple de danseurs de Capoeira et de musiciens hors normes. On a rencontré que des gens joyeux, aimables et souriants. Par contre, au peak ils sont vraiment morts de faim, surtout quand on sait la médiocrité des vagues que l'on a eu sur notre séjour, ça faisait tout drôle de les voir à fond pour prendre toutes les moindres ridules?

Fort heureusement, comme cette vadrouille c'était aussi un trip « friends and family » et bien que le surf rythme toujours nos journées, il nous restait largement de quoi prendre du bon temps dans un endroit splendide et agréable avec de l'eau à 28°C et de l'air à 30°C : ballade en SUP sur la lagune, bronzing chill hamac, plage, carnaval, …

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Pas besoin d’aller à Rio, tous des fous furieux de la fête ces brésiliens ! Remy Sardat (The Edge-skateboard ramp company) Vincent, (skateur surfeur et BE surf de Charentes) ainsi que Pascal (local de la plage du Sillon de St-Malo depuis 1983) ont bien joué le jeu du carnaval (jusqu’au bout de la nuit ?)

 

Je laisse désormais la parole à Kristen, mon fils de un an, qui s'en ai donné à c?ur joie dans des vagues overhead !!!

« Branle bas de combat, papa et maman s'agitent dans tous les sens, remplissent la voiture de bagages et boardbags ? Où va-t-on ? Jusqu'où vont-ils m'emmener, moi qui était si peinard à jouer dans mon parc, me promener sur la plage et me coller de bonnes grosses siestes à la maison ! C'est 24 heures plus tard en traversant la pampa que je découvre une nature équatoriale et que je compris rapidement que ça valait le coup de se bouger : singes, oiseaux multicolores, lézards, serpents? J'ai aussi entendu parler de dauphins et de tortues mais je ne les ai pas trop calculés ! C'était déjà pour moi complètement incroyable.

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J'ai adoré me baigner toute la journée et vivre tout nu, quel bonheur ! Et avec toutes ces belles brésiliennes en mini bikini qui me faisaient plein de bisous à longueur de journées, ça me fait tout drôle de revenir à la maison en Bretagne : il fait froid, gris et les gens ne rigolent pas trop. Je suis quand même content de retrouver mes jouets et mes papis, mamies, tontons, tatas. En tout cas, j'espère bien qu'on retournera dans ce genre d'endroits paradisiaques et qu'on aura de plus grosses vagues. C'est sûr la prochaine fois je me mets debout ! »


Se rendre au Brésil avec un petit bout de chou c'est une petite expédition. Il faut penser à tout et ne rien oublier. Pour Claire et moi, il fallait donc anticiper les risques puis les gérer sur place : transport, insolation, diahrée, chutes ? mais  à l’arrivée, ce fût vraiment relax. Le mini Kristen était comme un poisson dans l'eau ! Et pour ceux qui pensent encore que de trimballer un bambin de cet âge sur un autre continent c'est pas raisonnable et vraiment une galère, je dirais simplement : testez vous ne serrez pas déçu, leurs facultés d'adaptation sont impressionnantes, mis à part le décalage horaire (réveil entre 4h30 et 5h30 du matin toute la quinzaine !) et les longues attentes un peu pénibles dans les aéroports.

Ate logo et encore merci à Rémi et Brisa pour leur accueil convivial

BRAZIL HOLIDAYS !

Déjà deux ans que j’ai gagné ce surf trip au Brésil en remportant le Surf and Skate contest de l’Ile de Ré organisé par le Ré Surf Club. Encore merci à eux pour l’organisation de cet évènement.
J’ai enfin réussi à caser cette vadrouille dans mon planning chargé ! C’est donc Rémi Quique (bon surfeur et kite surfeur originaire de Ré et installé là-bas depuis de nombreuses années) qui va nous acceuillir au Sossego Surf Camp de Tibau do Sul situé à 80 km de la ville de Natal dans le Rio Grande Norte ; rien à voir avec Rio de Janeiro bien entendu. C’est aussi en face de cette région que se trouve l’archipel fantastique de Fernando do Noronha, véritable merveille écologique et surfistique où vient de se dérouler le Hang Loose pro WQS 6* remporté cette année haut la main par CJ Hobgood devant l’armada brésilienne…   Malheureusement ça sera pas pour cette fois, on sera obligé de revenir !
Une chose est sûre,  vagues ou pas de vagues, c’est toujours la surprise. Quoi qu’il en soit, la petite pause de soleil hivernale ça fait toujours du bien pour recharger les batteries !  Mais 30°C dehors et 27°C dans l’eau en zone tropicale, ça  fait presque peur au breton que je suis ! Déshydratation, insolation, coups de soleil, … Après le surf sous la neige de ces dernières semaines le contraste est en effet saississant !
Je vous raconte cette petite aventure dès mon retour dans le froid.
Ate Logo comme ils disent
http://www.sossego-surfcamp.com

SURF REPOTES, LE LIVE !

Quand on vit avec une vue sur le spot, on a pas trop besoin de s'exciter pour savoir si le swell rentre, même si  je jette toujours un coup d’oeil sur les prévisions de vent et de houle à la bouée pour repérer les conditions optimales de certains spots capricieux notamment.
J'ouvre donc mes yeux en me levant, puis les volets et il ne me reste qu’à choisir le “right time, right place”, au gré  des conditions de vent, de houle et de marée ! A l'occasion, Steph, Cux, Pl, Yannick, Jak, Hélène, Guillaume et bien d'autres n'hésitent pas à me passer un petit coup de fil avant de descendre sur la côte. « Alors ça rentre ? » « Le vent est tombé ? » « Tu crois que sur le banc de sable ? ? » « Ok j'arrive ! » « Bon je vais attendre demain alors » C’est à la fois un plaisir de renseigner les potes et, de temps en temps, on a aussi envie de se mettre en pause téléphone …! Mais le surf c'est aussi un partage avec les potes, car même si parfois une session solo n'est pas désagréable, c'est toujours cool de surfer en famille !
J'aime bien aussi la petite session du soir en été quand le vent tombe assez tard, voir le bon banc de sable du moment se recouvrir et attendre le surf optimum pour s'y jeter, constater une rentrée de houle consistante du matin par la fenêtre au réveil, mettre ma combi tôt le matin devant un peak vierge en hiver, … Le surf, c'est également le plaisir de vivre au bord de l'eau et au rythme des swells. C’est en effet bien sympa d'avoir à domicile le spot comme vis-à-vis pour respirez le parfum des vagues à toute heure.
Mais bon vous me direz qu'à l'époque du tout internet, pas besoin d'habiter devant le spot pour avoir un report. Un simple clic sur Bzhecume dans la rubrique surf check , dès 9h le matin, vous avez déjà la photo de deux ou trois spots en Bretagne, le plus souvent Sainte Barbe, La Torche ou Fort-Bloqué.  Il y a encore quelques années, l’effet de surprise était prédominant dans la pratique du surf. Cette époque pleine de charme et de poésie est bel et bien révolue, n’en déplaise aux nostalgiques. C’est aussi, sur un de ces forums de surf que l’on ne présente plus, que bon nombre de surfeurs viennent glaner de précieuses infos sans aucun scrupule (du tout cuit dans le bec comme on dit).  En même temps, si on vous livre  tout ce qu’il faut sur un plateau, pourquoi pas se servir ?  Question de démarche et de mentalités ? Personnellement, je ne savoure pas toujours de la même manière un bon surf improvisé ou soigneusement étudié et un une session prémâché. En est-il donc fini du search sur les cailloux et autres secrets spots entre potes ? Peu importe me direz vous, pourvu que ça glisse …
Allez pour dépanner juste un fois puisqu’il faut vivre avec son temps, la photo du jour prise de la terrasse par un éminent photographe ! Excusez moi j’ai oublié la date … Il vous reste encore la possibilité d’appeler le Surf Repotes de Guidel-Beach en live pour 3,34 euros/min au 0854324160, Si je réponds pas je suis dans l'eau !
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THE RIGHT FIN ?

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Certains surfeurs se soucient peu du choix de leurs dérives, d’autres encensent les bienfaits de tel ou tel template, tel ou tel matériau… Josh KERR est fan des RAPTOR, FANNING a depuis bien longtemps son modèle chez SOAR tout comme Taj BURROW, bref chacun ses petits  réglages … Et pas facile pour le surfeur lambda de s’y retrouver dans la ribambelle de fins pro model amovibles proposés chez FUTURES et Fcs  …!

Concernant le côté amovible ou non de la dérive j’ai toujours trouvé dommage qu’en France, à grands coups de renforts marketing, les jeunes n’avaient d'yeux que pour FCS et étaient pour la plupart ignares en matière de dérives. Brad GERLACH avait d’ailleurs déploré cela dans un Surfer’s Journal indiquant en substance que mister SLATER avait laissé tomber la dérive au profit d’un bon chèque et qu’il n’avait pas contribué à faire évoluer les mentalités. Il aurait, du même coup, participé à la méconnaissance technique de milliers de “fashion victims”.  On voit encore aujourd’hui des wagons de surfeurs ignorer l’existence de marques comme RAPTOR, SOAR ou même FUTURES et j’en oublie bien d'autres. De leur côté, d'autres gars du top pro comme PARKO, AI, FANNING ou REYNOLDS apprécient tout particulièrement les dérives fixes quitte à ne pas prendre de chèque au passage et s’encombrer de bagages.
Personnellement, j’aime vraiment les dérives fixes que je demande parfois à Peter DANIELS de poser sur mes boards. C’est diablement efficace et léger et on ne se pose pas de questions. La plupart du temps, l’expertise du shaper fait qu’il vous met des fins en totale harmonie avec la planche.

Malgré tout, ce n'est pas négligeable de limiter le volume du matos dans le transport ou dans le rangement grâce aux dérives amovibles et surtout ça devient également un avantage de pouvoir changer de dérives suivant les vagues quand on a un minimum d'expérience.

Je trouve donc tout mon bonheur dans la gamme FUTURES Fins et je ne me prive pas de tester un maximum de modèles ! Même si comme tout le monde j'ai mes fins de prédilections? J’aime aussi chez FUTURES le côté 3 vis plutôt que 6 dans la mise en place et le solide plug monobloc. Et comme on arrête pas le progrès, pour ceux qui ne les auraient pas encore vues  les nouvelles embases ne sont plus pleines et donc bien allégées.

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                           Tokoro 383 CM Green Hex 383FAM2 spread 383FAM1 blue 383

J’attache donc beaucoup d’importance au choix de mes dérives et j’ai beaucoup de plaisir à éprouver des sensations différentes suivant le jeu utilisé. Cela fait progresser techniquement puisqu’en fonction de celles que vous choisissez vous avez des appuis différents, plus ou moins puissants et/ou dynamiques. Vous devez donc adapter votre balance d’appuis aux possibilités offertes par vos quilles. Elles transforment une planche et suivant le programme de la dite planche on peut donc en trouver des plus ou moins adaptées.

Quelle surface ? Quelle profondeur ? Quelle largeur d’embase et de tête ? Quel flex en embase et en tête ? Quelle forme générale ? Quel matériau ? Foil ou pas foil ? (http://www.futuresfins.com/knowledge.php) Autant de paramètres qui peuvent changer le comportement de votre planche et la qualité ou le style de votre surf … Finalement avec toutes les dérives que j’ai pu tester depuis des années, je pense voir aujourd'hui presque au premier coup d'?il si la dérive peut me convenir. 

Pour choisir, tenez bien évidemment compte de votre gabarit mais aussi de votre projet de surf. Cherchez vous une dérive qui accroche un max ou qui décroche facilement. Une dérive souple « momolle » qui pardonne les erreurs de trajectoires et facile à manier dans le clapot ou une quille raide et réactive avec un peu de flex en tête qui tranche dans le vif pour  des vagues parfaites par exemple?

Et quand on voit qu'il y a autant de possibilités qu'il existe de bonhommes, de dérives et de vagues ? les solutions sont infinies ! Vous pouvez vous reférer à ce guide FUTURES fins pour vous faire une idée un peu plus précise de ce que vous recherchez :  http://www.futuresfins.com/choose-fin.php

 

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Mon but dans cet article n'est pas de faire une liste exhaustive de tout ce qui existe en matière de dérives mais plutôt de vous soumettre des pistes de réflexions autour de cet élément qui est indissociable de votre board. Après si vous avez quelques interrogations, je pourrais tout de même tenter d'y répondre mais lisez plutôt ce très bon entretien réalisé par Surfline avec Rusty Preisendorfer. L'un des maîtres du shape résume parfaitement dans sa quasi globalité la problématique des dérives sur une planche.

 ( http://www.surfline.com/blog/entry.cfm?id=39665 )

Et comme dit Rusty, « don't be afraid to try something new. Take a few sets of fins to the beach and switch out during a session. You can get many different feels running different fins on one hull. There is no better basis than actual experience.?

 

Je profite de cet article pour faire une petite dédicace à Gaël (BLOUËT), aujourd'hui Ghost Shaper Channel Islands à Hossegor, avec qui j'ai presque tout appris en matière de shape en passant des heures à bavarder avec lui dans son atelier de Crozon pour mes commandes de boards et bien sûr refaire le monde comme on dit ! J'ai d'ailleurs été l'un des premiers riders bretons à lui faire confiance avec les frères Waeles puis quelques autres et ironie du sort, juste avant cette période je rachetais des Merrick d'occasion à Mombz et Pastu. Visiblement la marche n'était pas trop haute pour Gaël !