SURF IN THE FOG

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Juste avant que le brouillard nous plonge dans la plus stricte intimité

Cela arrive rarement aussi tôt que cette année (dès le mois de février)  mais comme souvent à chaque intersaison, les extrêmes différences de températures entre l’eau et l’air nous plongent pendant quelques jours dans un épais brouillard qui donne au surf une ambiance toute particulière. Vous avez l’impression d’être seul au monde avec vos quelques camarades de session dans un calme assourdissant. Cela s’accompagne d’un joli « dead glass ». Il n’y a pas un souffle d’air pour contrarier le déferlement des vagues sur les reefs. Et quand ça se lève c’est plutôt mauvais signe. Le vent pousse les nuages et le clapot pointe son nez !

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Encore assez de visi pour ne pas surfer à l’aveugle !

La seule difficulté réside dans le fait que vous perdez presque tous vos repères visuels habituels. Sur un spot juteux et éloigné du bord cela peut parfois devenir un cauchemar !  Le manque de visibilité rend la série du jour plus que sournoise. En effet, quand le set fantôme se dresse dans l’ombre il faut réagir vite surtout lorsque vous surfez au-dessus du caillou ! C’est aussi cela qui vous fait rater quelques belles vagues décalées que vous n’avez pas su voir venir. Cette brumasse rend la session mystique et le décor disparaît. Groix, le cochon, les falaises, l’embouchure, le fort bloqué et les plages ne sont plus de ce monde où que vous soyez sur la côtière.  Il ne reste plus que vous et la vague en tête à tête.

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Tout le monde se fait berner par le fog ou la marée un peu basse …

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Line-up en voie de disparition !

Mais lorsque les vagues deviennent invisibles depuis la plage cela décourage souvent un maximum de gars. C’est un avantage substantiel et compensatoire non négligeable ! On se demande où est le bon pic, est-ce que c’est assez gros pour que ça marche sur la dalle, ?. Il ne sera donc pas rare de surfer dans ces conditions à 3 ou 4 dans une atmosphère détendue. On surfe pas tous les jours dans le brouillard mais de temps en temps ça fait plaisir !

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Quand les vagues disparaissent Juju trouve toujours de quoi s’amuser avec son boîtier photo,  classe non ?!

PFFFFFFF…

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Le genre de conditions qu’on aimerait bien avoir plus souvent cet hiver….

Pas beaucoup d’inspiration et pas grand-chose de passionnant à raconter niveau surf ces derniers temps. De la même manière que nous vivons au rythme des swells, il faut savoir accepter les moments de vide, le calme et le silence qui permettent parfois de se recentrer et de mieux profiter des instants pleins et palpitants. Le surf exigera de vous ou vous apprendra la patience (d’attendre la bonne vague, de parfois savoir laisser la première vague de la série à votre voisin, d’attendre le bon créneau de marée pour surfer le meilleur spot, d’attendre que le vent tombe?), le choix et le discernement (du spot, de la planche quand on a la chance d’en avoir plusieurs sous la main, de la mise à l’eau?), la respiration (dans les man?uvres comme dans les arts martiaux, pour de bonnes boîtes intempestives,?), …

C’est ainsi que la chasse aux belles vagues hivernales est ouverte depuis plus d’un mois maintenant et toujours rien d’exceptionnel à se mettre sous la dent. Après un bon mois de Novembre, on dénombre depuis sur la Bretagne Sud et globalement sur l’ensemble de la Bretagne bien trop peu de sessions parfaites en comparaison des derniers hivers qui nous arrosaient de houle offshore pendant trois à quatre  semaines minimum avec parfois un froid de canard mais avec la meilleure des contreparties : moins de braves sur les spots et du vent off régulier sur la plupart des zones de surf bretonnes !

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Crédit Photo: Yannick DELONGLEE/ http://www.yd-photographies.fr ; On préfèrerait mettre des gants et se cailler les noix sur le parking pour avoir le lip au-dessus de la tête …

En Décembre, on a essuyé quelques tempêtes avec de la grosse houle accompagnée de vents très forts qui basculaient vite Ouest-Nord-Ouest modéré. De quoi flinguer les bancs de sable en passant et pas mal de possibilités de replis. Point d’orgue de cette période maussade, le mauvais temps nous a envoyé un gros tas de ferraille mazouté  à la côte pour Noël, pfffff?

Depuis le début du mois de Janvier, mis à part un intermède de deux-trois jours de bon surf, on a de la houle moyenne souvent orientée dans le même sens que le vent qui offre donc peu de bonnes opportunités pour scorer de très bonnes sessions, pffff…

Pour résumer, l’eau est chaude pour un mois de janvier mais le surf est médiocre à peu près tous les jours. Mieux vaut peut-être ça qu’un long flat de trois semaines, pfff?

Et autant vous dire que je plains les revendeurs de néoprène qui doivent avoir encore quelques paires de gants et autres cagoules en stock ?

Allez encore deux bons mois pour scorer, on ne demande pas la lune non plus ! pffff?.

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Des replis qui ont fonctionné certes mais peut-être moins fréquemment qu’à l’accoutumée….

Ceci étant dit pas d’inquiétude le bon surf reviendra tôt ou tard ! Alors mieux vaut ne pas trop se morfondre et garder la condition physique pour être fin prêt les bons jours, regardez deux ?trois vidéos de temps en temps sans trop se faire mal et surfez dans vos rêves par imagerie mentale. Cette méthode est très utilisée chez les skieurs pro où on met à profit cette technique de manière formelle. C’est à mon avis une évidence que les meilleurs surfeurs progressent de cette manière en complément de très nombreuses heures de pratique évidemment sans peut-être même en avoir conscience. On regarde une vague, ou on pense à une vague en fermant les yeux et on se voit la surfer. On cherche à ressentir les sensations éprouvées sur chaque virage, sur chaque trajectoire. Voilà les seuls conseils que je peux vous donner pour ne pas trop dépérir dans ces périodes peu prolifiques. Comme vous pouvez le remarquer, ce dernier paragraphe me permet de finir sur une note positive, histoire de ne pas trop faire déprimer mes plus fidèles lecteurs !!!

SOLO SESSION

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Après avoir profité ces derniers temps de nombreuses bonnes sessions sur les bancs de sable de Guidel-Plages avec parfois un peu de monde mais le plus souvent dans une très bonne ambiance, j’ai fini mon paisible lundi par une session solo de quelques quarts d’heure dans des vagues pas bien grosses et courtes mais fun sur le rocky kodak reef du quartier nommé plus communément “les moules” !  J’ai bien hésité avant de me mettre à l’eau et les photos en atteste ! Et  franchement y’a parfois des mise à l’eau qui se refuseraient si on tenait compte simplement de la qualité des vagues et pas du contexte ni de l’aspect hygiénique et obsessionnel de la pratique. J’avais juste envie de prendre un bain en toute quiétude ! Tout seul sur une petite roche dans le léger glassy du sunset sur cette fin du montant, même avec des vagues vrillées par le vent du midi, vous êtes parfois simplement en pleine zenitude. Le spot, le parking et les chemins de ronde sont déserts et ça contraste avec l’animation de la veille. Morale de l’histoire, le plaisir ne se mesure pas toujours à la qualité des vagues que l’on surfe… sur cette petite phrase je vous laisse mûrir !

Merci à mister “Crousti” de cornflex.fr qui passait par là et a fait quelques clichés pour se détendre, se divertir et profiter tout comme moi de ce calme ambiant où seul le balai des quelques mouettes sur zone a animé cette séquence. coupez.

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THANKS TO XCEL WETSUITS FOR WARM SESSIONS !

Puisque l’hiver se profile à l’horizon et que le changement d’heure de samedi prochain en refroidit déjà plus d’un, j’en profite pour vous présenter les combinaisons XCEL ! Car si la marque originaire d’Hawaii et développé en Californie ne jouit pas du même tapage marketing que les majors du surf business, elle n’en est pas moins largement plébiscitée par nombre de surfeurs locaux des destinations les plus froides ainsi que par l’industrie du surf biz qui lui accorde depuis 3 ans un SIMA AWARD dans la catégorie BEST WETSUITS OF THE YEAR !!!
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Côté détail technique innovant, le Thermobamboo rebaptisé Thermo Carbon à base de bamboo recyclé est vraiment chaud et bonifie notamment les combinaisons d’été et de mi-saison. Intégrale 3/2, 2/2 short sleeves et shorty deviennent des monstres de chaleur pour les journées les plus fraîches et ventées. Mon shorty Infiniti X-Zip est tout simplement le plus chaud que je n’ai jamais porté tout  en gardant une très bonne souplesse et m’a permis de le sortir plus fréquemment qu’à l’accoutumée malgré un été pas terrible. Le galonnage intérieur fin empêche toute entrée d’eau et ne cause aucune gêne. La combinaison reste très souple et cela quelle que soit l’épaisseur. Bon faut quand même pas charrier, une 5/4 c’est pas non plus un slip de bain !

Sur la 4/3 Infiniti Drylock, s’ajoute à ces premiers éléments techniques le Airprène lisse sur le buste et le dos qui isole parfaitement. Le patronage de la combinaison est également parfait et la marque propose de toute façon un maximum de demi-taille. Les genoux en Duraflex sont béton et épouse les articulations avec souplesse. Les poignets en forme Drylock que l’on retrouve également sur les hauts de chaussons du modèle haut de gamme limite au maximum les entrées d’eau. Enfin, le néoprène Quick Dry Fiber vous promet un enchaînement de sessions sans démotivation et sans pleurer “Maman j’ai froid j’veux pas y’aller ! “. Bref de la bombe de combinaison que je suis vraiment heureux de porter l’été dans nos eaux fraîches de Bretagne et encore plus l’hiver où les jours de bons surfs glacials, le froid ne vous rebute plus !

Mon planning combi à la maison (les périodes sont évidemment approximatives) :

Janvier-Février :

– 5/4 Hooded Drylock, Booties Drylock 5mm, Gloves Drylock 3mm pour les journées glaciales eau 7 à 9° ; air -2 à 7°

– 5/4/3 Infiniti X-Zip2 ou 4/3 Drylock Booties Drylock 5mm, Gloves Infiniti 1.5mm pour les journées douces et pluvieuses eau 7 à 9° ; air 7 à 14°

Novembre-Décembre et Mars-Avril :

– 4/3 Drylock, Booties Drylock 3mm

Octobre et Mai :

– 3/2 Drylock

Juin et Septembre :

– 2/2 Infiniti short sleeves

Juillet-Août :

– Shorty Infiniti pour les belles journées d’été

– 2/2 Infiniti short sleeves pour les sessions régulières

– 3/2 Drylock pour bouger dans le 29 ! Par exemple, la Baie des Trépassés est le spot consistant le plus froids de Bretagne où il n’est pas rare de surfer dans de l’eau à 13° en été !

Pas besoin de passer l’hiver au coin du feu pour être au chaud !

Pluis d’infos sur : http://www.xcelwetsuits.com/surf/eu

LA TRANSMISSION DES SAVOIRS INFORMELS DANS LES SPORTS “SAUVAGES”

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A l’époque, pas de formalisation des apprentissages, juste quelques conseils de potes et beaucoup d’observation des meilleurs gars du coin à l’eau et juste quelques visionnages de bonnes vieilles cassettes VHS. Pour moi ce fût d’abord le skate sur un bon trottoir pourri dans mon village de Guidel. Pas une courbe à l?horizon malheureusement? La capacité à faire un ollie ou un slide sur un banc inridable ou un trottoir en granit sans rider modèle nous compliquait énormément la tâche et engendrait une progression relativement lente et laborieuse pour notre crew de skaters. Cette évolution dans la pratique n’en était pas moins stylée et passionnante. C’était l’expression d’une liberté totale qui tend parfois à s’estomper avec l’augmentation de la population et la programmation de séances d’entraînement à heures fixes comme dans les autres sports traditionnels. Mais il reste que pour l’éternité, tous ces savoirs informels qui se transmettent et participe toujours à  une dimension très intéressante de l’apprentissage. De père en fils ou entre frère et soeur, de pote en pote, c’est le petit conseil, la petite technique, le petit déclic, le petit plus qui aide à passer la barre, à rentrer le move, en plus d’un matériel plus adapté et évolutif? Cette transmission informelle cela peut être par exemple l’art et la manière de se mettre à l’eau sur certains spots. C’est aussi le mimétisme dans l’exécution de certaines man?uvres ou le « bon geste » pour une qualité de waxage optimale, ?

Dans la formalisation de l’apprentissage engendrée par l’explosion des écoles de surf, le step by step gomme au plus vite les moindres défauts. Moins de charme sans doute mais tellement efficace. En Bretagne, il n’y avait qu’à observer au dernier championnat régional espoirs 2011 les purs produits des clubs et écoles de surf ou de fils de surfeurs pour constater à âge égal l’évolution fracassante du niveau local. Des petits gars équipés de shortboards miniatures récitant leurs leçons et proposant des enchaînements de trajectoires  d’une maturité étonnante. Est-ce uniquement l’avantage d’un âge précoce auquel ont démarré ces jeunes pousses qui leur donne du niveau ou plutôt l’environnement de l’apprentissage au travers de l’encadrement qui démultiplie l’expression du potentiel de chaque jeune surfeur ? Après, n’oublions pas que les vagues surfées y seront aussi beaucoup pour quelque chose dans le type de surf que vous allez développer. Sur certains spots world class mécaniques, certains locaux affinent les performances des générations précédentes et atteignent un niveau très élevé. Une fois sortis de leur quartier c’est souvent beaucoup plus difficile pour eux de s’adapter à toutes les conditions quand ils n’ont jamais rien expérimenter de très différent.

Thème passionnant, mais il faudrait sans doute quelques années d’études sociologiques pour répondre à cette question complexe sur les savoirs informels et la formalisation des apprentissages dans la pratique des sports de glisse auto-organisés. Si les techniques d’apprentissage ont évolué et si l’internet a fait exploser l’offre d’images à enregistrer en mémoire, l’exemple de l’autorégulation informelle des pratiquants sur les spots surchargés montre encore que les savoirs informels sont toujours bien présents dans la manière que l’on a d’apprendre des techniques. Par exemple, sur un spot que vous ne connaissez pas vous allez observer la mise à l’eau des locaux, leur placement et leurs trajectoires pour tirer le meilleur parti de votre session?

Quel est le poids de ce que l’on peut apprendre de manière informelle dans nos réalisations techniques ? Vaste question, je vous laisse méditer !

Mais pourvu que le plaisir passe avant tout et reste intact ?

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SUNRISE ON THE BLOCKS

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Une sess à seulement quatre ou cinq sur un bon reef capricieux qui se réveille et même si ce n’est pas la session de l’année, ça n’a bien évidemment pas la même saveur que les nombreuses sorties quotidiennes sur les beachbreaks réguliers ou autres petites roches du coin en pleine foule. Si l’excitation n’est pas la même à l’approche de la session c’est aussi parce que l’on doit attendre parfois des semaines que tous les facteurs se conjugent pour scorer. La bonne marée en plein jour, la houle, le vent, … et puis pas trop de monde sur le créneau !

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L’ambiance du moment participe toujours à l’évocation d’un bon souvenir dans l’eau. Ca tourne au pic, forcément on n’est pas nombreux et ça rigole (mon collègue loss s’est mis une bonne boîte mais a aussi choper la bombe !) Juju Le Prévost (le photographe derrière l’objectif) est à peine sorti de sa nuit d’infirmier qu’il est comme une pile, à pousser à bloc un pote à lui venu juste pour voir et le motive à en prendre au moins une…! Elle ne viendra pas pour lui mais je crois pouvoir vous dire qu’il a passé un bon moment !

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Et puis la Nature fait le reste. La lumière du matin en cette belle journée d’été (heu pardon d’automne!) sur le glass mirror, le fracas du rideau qui s’abat sur le caillou,  les visions de vagues vierges et des quelques souffles qui passent en remontant au pic sans avoir besoin de faire le moindre canard (on en fait assez comme ça toute l’année !), les late drops tendus au-dessus du rocher (c’est plus dur que du sable quand même !) et les quelques visions de l’intèrieur  … C’était juste la petite histoire d’un bon sunrise on the blocks !

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UNE JOURNEE TRES BRETONNE !

Les Championnats de Bretagne de Surf Open et Espoirs se sont déroulés sur la plage de Penhors à Pouldreuzic (29) le 17 Septembre dernier. Au programme pour tout le monde, de la pluie battante, des températures fraîches pour la saison, du vent et une houle en hausse pour les phases finales. On était tous exténués à la fin d’une journée de compétition bouclée à 21 heures en double podium. Bravo le staff ! Les juges ont heureusement bénéficié pour une fois de très bonnes conditions de travail grâce au très fonctionnel local municipal entièrement vitré qui abrite l’ESB Penhors et l’école de char à voile en bord de plage.

Je ne reviens pas avec le titre mais c’est malgré tout avec plaisir que je termine second de la finale derrière un bon Hugo Cornec et devant Gaspard Larsonneur, vainqueur de l’étape de Coupe de France d’Anglet en Juillet et demi finaliste étincellant et malchanceux le week-end dernier au Cap Ferret. Au passage, on peut le féliciter pour sa seconde place du circuit Coupe de France 2011 ! Le local de Crozon, Jean-Marie Toulgoat, auteur d’un bon parcours n’aura pas démérité et prend la 4ème place de la compétition.

 

Résultats Open :

1. Hugo Cornec (Kangourou-La Torche)

2. Dan Billon (WSA- Guidel-Plages)

3. Gaspard Larsonneur (Kangourou- La Torche)

4; Jean-Marie Toulgoat (Surfing club Presqu’île- Crozon)

THE SHOE WITH NO FOOTPRINT?

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Bonne initiative de la marque de shoes Kustom qui me soutient depuis 2004 (déjà !). Une série de shoes produite dans un souci de limiter au maximum l’empreinte carbone de la chaussure. De sa production (chanvre, semelles EVA, pas de rivets, tout cousu, teintures biodégradables, colle à l’eau, etc…) en passant par l’emballage (livrées sans cartons) qui réduit également le volume pour le transport et dans les stocks des shops jusqu’à l’achat. Une société spécialisée a chiffré l’empreinte carbonique à tous les niveaux du cycle de vie du produit (sourcing des matières, design, transport,..). Kustom a acheté l’équivalent en crédits carbone qui ont été investis dans l’installation d’éoliennes près de leur site de production.

Pour résumé : ” Le challenge était de faire une chaussure populaire à un prix abordable, tout en minimisant les impacts sur l’environnement.” déclare Simon Mahomo brand manager Kustom Europe. Bon marché, stylée, simple et efficace, la shoewithnofootprint a sans aucun doute de l’avenir devant elle !

Plus d’infos sur www.kustomfootwear.com/shoewithnofootprint/ ou lire l’article du mag gratuit surf FM n°4 “dans le vert” www.issuu.com/surf-fm/docs/journal-aout-version-online

QUIB SURF CRUISING

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Après un bon début de semaine avec une houle bien orientée au 90- 100° sur les spots de la maison à Guidel Beach, la houle a pris 30° de nord. C’était donc de bonnes prèvs jeudi matin pour que ça se cale sur le banc de sable de Port -RHu à Quiberon. J’ai donc pris la route avec mon compère Kristen “K2000″Pelou de passage en Bretagne pour aller se dégourdir les jambes. C’était aussi l’occasion de changer d’air et de voir un peu de monde. Jonk avait fait le déplacement avec mon pote Bob de Trimline webmag, le local Arthur Paratte était aussi de la partie en mode décontract, Oliv Jadé et bien d’autres. Ca vous étonne ? Et non, on n’était pas tout seul à profiter des quelques petits tubes de la côte sauvage. Comme d’hab avec le monde dans ce genre de session il faut prendre patience avec des pics qui décalent toujours pas mal. On finit alors par en avoir quelques bonnes et se payer quelques bonnes visions. C’était pas la session de l’année mais y’avait de quoi s’amuser !

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Des photos de la sess également sur www.trimline-mag.com

KRISTEN FIRST STEP !

C’est après quelques runs bien pêchus en skate sur la mini de Guidel-plages, avec papa toujours à la parade, que mon petit Kristen (2ans et demi) découvre tranquillement le surf entre deux pâtés de sable sur la plage locale et familiale de La Falaise. Mais c’est sur le spot de la Gravière à Hossegor qu’il a pris ses premières vagues en shortboard ! il ne part pas encore debout mais il se met quelques bons rush d’adrénaline et il “enjoy the ride” comme on dit…!

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                         En route pour un micro La GravièreKristen-first-step 0077Kristen-first-step 0079Kristen-first-step 0081                         Pas encore de Take off mais la 6’0″ de papa glisse à merveille Kristen-first-step 0090 Kristen-first-step 0091

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                          Obligé de courir derrière pour assurer les quelques boîtes

Kristen-first-step 0116                         Encore un goofy qui préfère les gauches ! Hé oui j’en connais déjà quelques uns !Kristen-first-step 0122                          Nickel la session, prêt pour se mettre debout l’été prochain !

C’était le lundi 27 Août après une bonne session la veille sur le même spot que quelques jeunes du WSA surf club ont pu rêver en surfant aux côtés d’une de leurs idoles à l’occasion du Hurley pitchoun tour dans une ambiance très cool et conviviale. Rob Machado a en effet assuré le spectacle dans des vagues toutes petites avec son flow légendaire en compagnie de Pat O’connel (souvenez vous du film “chasseurs de vagues” ou “endless summer II”). Nos petits jeunes n’ont pas démérité car dans une catégorie moins de 16 ans c’est pas facile quand on a 10 ans et 12 ans comme Aurélien et Val ! Eloïse n’a malheureusement pas trouvé de bonnes vagues dans sa finale.

On a aussi pu voir à l’oeuvre de très jeunes surfeurs en moins de 10 ans plutôt dégourdis comme Killian Guérin qui vit déjà l’hiver au Costa Rica et l’été à Hossegor ou encore Sam Piter (7 ans je crois, fils de notre Didier national) qui présente des trajectoires très mature pour son jeune âge. De son côté, le très cross over Fred Compagnon et son fils Thao (2 ans et demi, équipé d’un gilet de sauvetage) ont assuré le show sur le stand up de papa et maman tout comme les deux filles de Archi, rédac chef de Surf Europe… Bref le surf c’est parfois une histoire de famille !

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Valentin et Aurélien du WSA surf club de Guidel en mode cruising on the beach avec le king des cruisers ! “Alors Rob qu’est ce que tu penses de ma machette pro model ?!” “Ouais cool tu devrais peut-être essayer ma motorboat mec ”

Spécial thanks à Juju Devaux pour les photos